ALI BABA ET LES QUARANTE VOLEURS




livret - Domenico Carli d'après le conte des Mille et une nuit
musique - Robert Clerc
commande - création 2012 et 2018

la chanson des voleurs - tutoriel  
la chanson de la Caverne - tutoriel

PRESSE - COMMUNICATION
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article de bonpourlatete.com
15 DÉCEMBRE 2018 | STÉPHANE VENANZI

"Ali Baba revu et sublimé !
L'histoire d'Ali Baba ne date pas d’hier et a déjà été accommodée de mille et une manières. En opérette, en bande L dessinée et, hélas! serais-je assez tenté d'ajouter, en fllms aussi. Autant dire qu'il est nécessaire de posséder un indéniable talent pour parvenir à la rendre encore appréciable aujourd'hui. C'est pourtant ce à quoi parviennent aisément Robert Clerc (musique) et Domenico Carli (livret) avec leur propre version. Un pétillant opéra de tréteaux qui sera représenté dimanche 16 décembre à 17h00 à la salle de spectacles de Renens.

Spécialement conçue pour les plus jeunes, cette adaptation d'Ali Baba et les quarante voleurs allie à la fois une durée contenue, un souci de clarté (les différents personnages sont présentés à tour de rôle avant que l'action ne démarre réellement; le narrateur se permet d'interrompre le déroulement de l'action pour nous faire bénéficier d'apartés tout à la fois drôles et explicatifs) et une volonté de faire interagir le public. Résultat: il est impossible de s’ennuyer une minute. Surtout que le ton adopté pour narrer les mésaventures d’Ali Baba, de sa servante Morgiane et de cette bande de vilains brigands (qui volent, qui tuent, qui pillent et qui puent !) n’est pas seulement amusant. Il est aussi chamarré de quelques touches de critique sociale bienvenues et d’un peu de cniauté, en un cocktail digne de Tomi Ungerer.


Des ânes et des cruches: le grand théâtre du monde.
Ainsi, outre cette saillie qui donne à réfléchir (et qui constitue justement l’un des apartés que nous offre le narrateur en cours de récit), on apprendra encore en détails la triste fin de Cassim, le cupide frère d'Ali Baba. Surpris à l’intérieur de la fabuleuse caverne par les sanguinaires voleurs, le riche marchand sera d’abord coupé en quatre morceaux et accroché au mur. Puis, les différentes pièces de sa dépouille ayant été récupérées en cachette par Ali Baba, il sera alors recousu par le meilleur cordonnier de la ville afin de pouvoir être dignement enterré au fond du jardin. Cette évocation macabre, d’une cruauté tout enfantine, n’est pas sans rappeler l’ogre au couteau taché de sang du Géant de Zéralda ou le clochard transportant un membre tranché à l’intérieur de son balluchon dans La grosse bête de Monsieur Racine, deux des livres pour enfants signés par l’immense Tomi Ungerer.


Une époustouflante performance.
Mais ce qui fait aussi le prix de cette adaptation, c'est son interprétation. Le narrateur (qui sera personnifié à Renens par Antoine Courvoisier) tantôt récite, chante, grimace ou gesticule avec entrain, se mettant corps et âme au service de la narration. Tandis que la musique, composée d'un habile mélange de rythmes moyen-orientaux, de musique andalouse et de jazz notamment, soutient tout au long l'histoire en train d'être racontée.


Le résultat se révèle ainsi vif et entraînant, plein de grâce et d'humour. Idéal avoir seul ou en famille ! "

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L'HISTOIRE
Ali Baba est un pauvre bûcheron. Un jour, alors qu'Ali Baba coupe du bois dans la montagne, il voit des hommes inquiétants s’approcher. Il se cache dans un arbre d’où il entend le chef d’une quarantaine de voleurs prononcer une formule magique qui permet d'ouvrir la porte d’une caverne : « Sésame, ouvre-toi ! » puis une formule magique pour la fermer : « Sésame, ferme-toi ! ». Après le départ des bandits, Ali Baba prononce la formule et entre à son tour dans cette caverne mystérieuse, découvre des trésors accumulés et emporte une partie de l'or. Son frère Cassim, un riche marchand, est surpris par la fortune soudaine d'Ali Baba. Ali Baba lui raconte alors son aventure. Cassim se précipite vers la grotte. Une fois à l’intérieur, émerveillé par tant de richesses, il oublie la formule pour en sortir. Les voleurs surprennent Cassim et le tue. Ali Baba ira récupérer le cadavre de son frère. Dès ce jour le chef des voleurs, rouge de colère, voudra éliminer celui qui a récupéré le cadavre. Le chef des voleurs échafaudera trois plans qui échoueront grâce à la perspicacité de Morgiane, la servante rusée d’Ali Baba.
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part. o1. entrée du narrateur et du mulet [ 1’1o’’ ] 
part. o2. présentation des thèmes musicaux [ 3’3o’’ ] 
part. o3. Ouverture – Ali et Cassim [ 3’4o’’ ] 
part. o4. la caverne des voleurs [ 6’3o’’ ] 
part. o5. la mort de Cassim [ 5’ ] 
part. o6. l’enterrement de Cassim - Morgiane [ 3’5o’’ ] 
part. o7. la colère des voleurs - 1er plan [ 4’ ] 
part. o8. le 2e plan simple déjoué par Morgiane [ 2’4o’’ ] 
part. o9. la fête à Morgiane – la fête [ 1’ ] 
part. 1o. le 3e plan simple [ 4’4o’’ ] 
part. 11 épilogue [ 1’5o’’ ] 
part. 12. sortie du narrateur et du mulet [ 1’2o’’ ]
durée totale appr. 4o minutes 
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Domenico Carli | livret
Domenico Carli est né en 1965 dans les Pouilles et vit aujourd'hui à Lausanne.
Il s’intéresse très tôt à la littérature et au monde du cabaret et fait une formation classique et économique qui le mène à l’Université de Fribourg, en faculté des Lettres. Il suit parallèlement une formation de théâtre au Conservatoire de Fribourg et se forme notamment auprès de Bruce Myerset et Vassily Skorrick (assistant d’A. Vassiliev).
Depuis 1986, il crée ses propres pièces, adapte, monte et joue des pièces aussi bien contemporaines que du répertoire. En 1992, il fonde sa compagnie Atelier C. et Le Crachoir Cabaret Littéraire.
Acteur, auteur et metteur en scène, il a reçu plusieurs prix, dont le Prix Romand des spectacles indépendants 1995, la Bourse du Prix Genève-Europe et le Prix du Concours d'Écriture Long-Métrage de la TSR.
Depuis 2000, il collabore comme assistant à la mise en scène des spectacles d’Omar Porras. En 2001, il collabore avec le chanteur Henri Salvador, pour la traduction d’une chanson de son album Jazz Méditerranée (éd. EMI ). En 2006, il reçoit le 1er prix d’écriture théâtrale de la Loterie romande pour Zattera qu’il met en scène l’année suivante au théâtre de Vidy. 

Robert Clerc | musique
Depuis 1984, Robert Clerc réalise la musique de nombreuses créations pour la danse et le théâtre. Il collabore notamment avec le Teatro Malandro et Omar Porras de 1991 à 2001 et élabore un langage musical au service de l'acteur, où la musique prend part à toutes les étapes du travail théâtral.
Il compose de la musique de scène et des opéras pour le jeune public dont : Ratapolis (2016) et La Belle et la Bête (2013) deux commandes du Conservatoire de Genève, Alice et les sortilèges (2012), commande de l'Orchestre de Chambre de Lausanne, Flûte ! Les enfants ont disparu (2017), et Ali Baba et les 40 voleurs (2012), deux commandes de la Cie du Rossignol-solistes de l'OSR, Fantaisie pour un Maréchal (2011) et Branches (2012) deux commandes de l'Orchestre National de Lyon, OpérAdôn (2008), A l'Ombre du Grand Arbre (2006-07), Un Opéra dans le Potager (2004-05-06), etc … .
En 2007, Robert Clerc est lauréat de la bourse d'aide à la composition musicale du Département de la Culture de la Ville de Genève. En 2008, il obtient à l'unanimité, une bourse de l'Etat de Genève et une résidence d'artiste à Barcelone. En 2007, 2011, 2013 et 2016, il obtient à quatre reprises, une bourse de la Société Suisse des Auteurs.
Depuis 1997, il pratique la musique avec la toute petite enfance et depuis 2003, restitue son expérience auprès des professionnels socio-éducatifs. Il enseigne un certain usage de la musique comme outil de médiation dans le champ social à la Haute Ecole de Travail Social (HETS), à l’Ecole Supérieure d'Educateur-trice-s de l'Enfance (ESEDE), au Centre de Formation Continue (CEFOC) et à l'Ecole d'Assistant-e-s Socio-Educatif-ve-s (CEFOPS) à Genève.